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Il n’y a rien à ajouter à cet article extraordinaire de précision et qui a été publié dans le journal Le Monde en… 1954.

Il suffit de le lire pour comprendre que les élites savent depuis toujours que le virage scientiste est criminel, que les choix de Monsanto/BASF/Pioneer sont mortifères. Que ce soit un complot, concerté ou non, résultat de planches crapuleuses de loges sectaires…, à la rigueur, ce n’est même plus important, vu les centaines de milliers de morts par an comptabilisés à cause de cette agrochimie pseudo progressiste. (Source)

 
Certains produits chimiques 
employés dans l'industrie alimentaire
favoriseraient l'apparition du cancer
[ L’homme moderne est sans cesse en contact avec des « facteurs cancérigènes », c’est-à-dire avec des substances capables de favoriser l’apparition du cancer. Cela explique peut-être l’augmentation de certaines localisations tumorales chez les peuples les plus civilisés.

Les cancers de l’appareil digestif, par exemple, représenteraient la moitié du nombre total des cancers constatés dans les pays industrialisés contre 3,50 % chez les « primitifs » qui s’alimentent d’une façon naturelle.

Étudiant hier devant l’Académie de médecine « ces facteurs exogènes de cancérisation », M. René Reding, professeur agrégé, de Bruxelles, met au premier plan les produits employés dans toute l’industrie alimentaire. Les denrées qui y sont manipulées sont en effet, dit-il, additionnés de substances chimiques et de colorants ; ces derniers, surtout, sont cancérigènes.

Parmi les produits chimiques habituellement employés (conservateurs, antiseptiques, antioxydants, agents de décoloration ou fluorescents, éléments utilisés pour émulsionner, épaissir, refroidir, arômes, etc.), un quart d’entre eux environ favorisent le cancer. Ils le provoquent en tout cas expérimentalement chez la souris de laboratoire.


Une autre source d’intoxication se trouverait, selon M. Reding, dans certains médicaments qui possèdent une formule chimique analogue ou dérivée des colorants synthétiques. Les articles en bakélite, cellulose, cellophane, inclus dans les tissus en chirurgie, de même que les textiles artificiels (nylon) provoquent chez le rat, nous dit-il encore, des sarcomes au lieu d’implantations. Leur usage en chirurgie vient d’être suspendu en Allemagne.

Tabac et cancer du poumon
Quant au tabac, son rôle dans l’éclosion du cancer du poumon, dit encore M. Reding, est maintenant bien établi. Ses propriétés cancérigènes seraient dues aux substances arsenicales employées notamment comme insecticides, et surtout aux manipulations de décolorations et de recolorations, au « sauçage » par des arômes synthétiques et à la transformation des stérols de la feuille en hydrocarbures lors de la combustion.

Ce danger du « goudron » qui se produit lors de la combustion est bien connu des cancérologues et explique la nocivité plus grande des cigarettes. On sait aussi que les spécialistes, s’ils admettent que le tabac favorise l’éclosion du cancer, estiment qu’il n’est pas suffisant à lui seul pour le déclencher, et qu’il n’est pas encore possible d’établir son exacte responsabilité dans l’apparition du mal.

A l’origine du cancer interviennent d’autres « processus », hormonaux en particulier, dont la science est encore ignorante.

Le rapport de M. Reding est à la vérité assez impressionnant ; on s’étonne presque que tant de nos contemporains échappent à ce fléau. A écouter la nomenclature des produits alimentaires suspects on se prend à se demander ce qu’il reste de vraiment comestible, surtout si l’on songe, ce que M. Reding n’a pas dit, que les végétaux que nous consommons, crus ou frais, et qui constituent une nourriture « saine », subissent souvent, en culture, des modifications qui risquent d’introduire des substances nocives dans l’organisme.

Soulignons également que la législation est plus ou moins indulgente suivant les pays à l’égard des procédés utilisés par l’industrie alimentaire, et que la France est très prémunie à cet égard, des commissions d’études étant intervenues à plusieurs reprises pour limiter l’emploi de certains produits, en particulier des colorants alimentaires, à des doses non toxiques.

Faudrait-il, comme le souhaite le spécialiste bruxellois, réclamer des pouvoirs publics la prohibition des colorants et produits chimiques ajoutés à l’alimentation ? ] (Le Monde du 13/05/1954)





 
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