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par Edy Fernandez.

« Ici bas, nous ne voyons que l’envers de la broderie [que tient la mère]. Nous sommes comme l’enfant assis sur son petit tabouret. »

Padre Pio

« Il n’y avait rien de plus de dépourvu de sens, rien de plus désespéré que cette liberté, cette attente, cette invulnérabilité. »

Kafka

Pour être en santé, il nous faut considérer que la maladie n’existe pas. Du moins pas réellement en tant que telle.

Je dis bien « considérer », c’est à dire tenter de changer la perception bien trop négative et préjudiciable que nous avons généralement de la maladie, perçue ô combien à tort comme un ennemi à combattre et abattre par tous artifices !

Oh, certes, on ne peut nier l’existence des symptômes, dont la gravité fut variable au long des époques en fonction des moyens et connaissances à disposition.

Mais, en réalité, l’organisme œuvre à un perpétuel processus de remise à l’équilibre via, entre autres, nos microzymas – ce qu’un certain consensus actuel nomme improprement le système immunitaire,  car il n’existe pas, à proprement parler, de système de ce nom, néanmoins mis au goût du jour par la science moderne dont le défaut le plus évident semble être de vouloir adapter la réalité à sa fantasmagorie, son incompréhension visible des phénomènes et ses multiples sources de revenus.

Système immunitaire, tout comme immunité de groupe, sont des expressions qui impliquent de facto l’idée que nous ayons à constamment nous défendre contre d’invisibles agresseurs. Cette représentation guerrière de la nature et du rapport de l’homme à la nature et du rapport de l’homme à l’homme a été fort bien imaginée, décrite, dépeinte, instrumentalisée et finalement mise en images, successivement (mais pas exhaustivement) par un darwinisme victorieux, la prise de contrôle de la pharmacopée par l’intérêt de richissimes profiteurs, et une insistante propagande médiatique via, notamment, les industries radiophoniques et cinématographiques américaines et hollywoodiennes, toujours aux mains des mêmes richissimes profiteurs et corrupteurs vicieusement acharnés de l’esprit, de l’âme et de l’idéal humains, et de la beauté et de la vérité en général.

Une industrie cinématographique devenue ultra-puissante et pilier de propagande de l’ignoble organisation universellement malfaisante et criminelle connue sous le nom acronymique de CIA (Eh oui, encore et toujours, on retrouve à travers tout ce maudit cycle de vie l’engeance états-unienne et probablement la volonté sataniste de créer dans le monde une puissance maléfique à tous égards – les États-Unis, en guerre perpétuelle contre l’humanité – ce qui n’est certes pas un hasard, les chiens ne faisant généralement pas des chats – avant que la télévision, nouveau brillant avatar de contrôle des masses et de propagande tous azimuts, ne vienne polluer, inséminer et infester tous les esprits de ses déjections.

S’ensuivent alors logiquement l’internet, autre organe militaro-étatsunien, les jeux vidéo axés principalement sur la violence et actuellement les smartphones, et tout ce qui se révèle utile au contrôle de l’humain, la liste étant longue et sans fin définie – la fin étant par essence définie, il me semble qu’on se retrouve dans ce qu’on nomme un oxymore, un des multiples et trop nombreux paradoxes qui s’offrent maintenant à notre compréhension et tendent finalement à nous rendre fous.

Mais, pour en revenir au sujet qui nous occupe présentement…

L’organisme vivant œuvre à un permanent processus de remise à l’équilibre, la plupart du temps silencieux, qui devient plus apparent et bruyant dès lors qu’on tend davantage vers le déséquilibre – car il y a, pour chacun, un point d’équilibre bien déterminé.

Ainsi apparaissent les symptômes, d’autant plus violents qu’on s’est éloigné du point d’équilibre et du fil de la vie.

À ce stade il est intéressant de constater que tout ceci lie, d’une part, les notions de distance, donc d’espace, et de gravité des symptômes (plus on s’éloigne du point d’équilibre, plus la gravité augmente), et d’autre part la notion de temps, qui implique une éventuelle chronicité de la maladie. La gravité de l’affection étant fonction, simultanément, de la distance et du temps.

Vous remarquerez ici l’évidente analogie d’avec la physique du sieur Einstein, les notions de distance (espace) et de gravité (force de gravitation, pesanteur, densité) étant intimement liées et la notion de chronicité de la maladie étant inéluctablement liée à la durée et au temps qui passe, au dieu Chronos, d’où l’appellation qui en découle – le terme gravité, aux multiples sens, étant emprunté au latin « gravitas », qui signifie pesanteur.

Il est toutefois intéressant de noter la corrélation ou analogie qui existe entre Chronos (dieu des heures et du temps) et Cronos, ou Kronos (assimilé au dieu romain Saturne), le Titan qui bouffe ses enfants. Tous deux issus de la mythologie grecque.

Car le temps ne finit-il pas, de fait, par manger tous ses enfants ?

Ce à quoi nos transhumanistes/satanistes de service tentent apparemment de résister de toutes leurs forces. Notamment en vouant, semble-t-il, un curieux et très ancien culte païen et sacrificiel à Saturne (dieu et planète), souvent représenté sous la forme de cubes noirs qui seraient en réalité des antennes permettant de maintenir le monde sous une influence pernicieuse.

On connaît maintenant le goût affiché et immodéré de ces entités pour un symbolisme et une idéologie maléfique qui semblent avoir, perfidement, infiltré tous les cultes et religions existants…

L’espace et le temps, ces deux indissociables faces de notre réalité objective tri-dimensionnelle, jouent donc un rôle essentiel dans la santé et la pérennité des êtres vivants. Ces deux pôles de notre réalité sont à l’origine de la vie et nous sommes, nous, les êtres animés et détenteurs de la vie, à leur point de jonction, absolument dépendants d’eux tout en représentant l’indispensable interface entre les deux. Car nous sommes nés de la rencontre de l’espace et du temps.

Il y a là, me semble-t-il, une absolue logique, les phénomènes de santé/maladie étant intrinsèques de la prison corporelle que représente l’incarnation dans la lourde densité de notre espace/temps à quatre petites dimensions (trois dimensions d’espace + le temps), auquel nous sommes, de gré ou de force, liés tant que nous sommes en vie.

Mais, voyez-vous, peu importe que tout cela soit vrai ou faux car nous sommes, que nous le voulions ou non, sous l’absolue influence d’un inconscient collectif millénaire et de multiples et puissants égrégores qui ont façonné et incarcéré nos esprits dans un phénomène universel de représentation. Une matrice, ou conscience matricielle, mère de nos pensées, de nos actes et de notre réalité.

Une indéfectible prison.

À noter également que les notions de densité, lourdeur, pesanteur, rigidité, immobilisme, fermeture, chute, gravité, sont généralement synonymes d’obscurité et de basses vibrations, à l’origine de troubles divers. À l’inverse, la fluidité, le subtil, l’aérien, la souplesse, le mouvement, la légèreté, l’éthéré, l’ouverture, l’énergie, l’ascension, l’élévation, sont autant de synonymes de hautes vibrations lumineuses qui nous éloignent potentiellement des maladies et atteintes des esprits malins.

Il n’y a pas de hasard.

Bon, c’est ici, ou là, qu’intervient la notion si essentielle de terrain – et son corollaire, la faculté d’auto-guérison -, qui englobe la totalité des caractéristiques physiques, physiologiques et psychologiques d’une personne et est propre à chaque individu. La qualité du terrain et, partant, la capacité de chacun de répondre à une situation de stress dépendant, de fait, de multiples facteurs enchevêtrés.

L’équilibre physiologique, ou homéostasie, étant en permanence le but recherché mais jamais ou rarement atteint, on peut en déduire que nous fonctionnons généralement dans une fourchette de déséquilibre acceptable, exempte de symptômes perceptibles.

La maladie, quelle que soit sa gravité, est incluse dans un processus naturel de retour à l’équilibre, comme un ressort tendu qui cherche naturellement à revenir à son état initial.

Et, bien entendu, lorsqu’on tend le ressort au delà de la tension déterminée acceptable, il est rare, voire improbable, qu’il parvienne à retrouver ses propriétés mécaniques et énergétiques initiales.

La maladie est un veilleur, un guide et un messager. Quiconque ne tenant pas suffisamment compte des incessants messages que la vie lui envoie afin de redresser la barre s’expose ainsi à un devenir qui peut, en bout de course, s’avérer fatal, la perte de cohérence devenant à un moment donné si conséquente à gérer que l’organisme préfèrera jeter l’éponge.

Le logiciel, non mis à jour à temps comme il se doit, devient obsolète.

Comme le dit l’adage (populaire, mais cela semble être un pléonasme) : tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse..

Une fois qu’on a compris et intégré tout ce qui précède, on ne peut plus guère accorder foi au mythe de l’agent pathogène, le méchant tueur de sang-froid, qui devient dès lors un élément mineur ou une simple vue de l’esprit. Et on ne peut plus envisager l’éventuelle maladie sous le même oeil machiavélique et trompeur (autre pléonasme) de la guerre et d’une continuelle confrontation, mais plutôt avec le sourire et une bienveillance propice à un prompt et souhaitable rétablissement, augurant de jours meilleurs.

En aparté, j’ajouterai ceci, qui n’engage évidemment que moi :

Lorsqu’une âme a décidé de partir, rien ne peut l’en empêcher. Lorsque l’âme décide que son corps/véhicule d’un temps donné ne lui est plus d’aucune utilité, elle part. Lorsque l’âme sent que ce corps et/ou cette conscience qui ne veut rien entendre malgré tous les appels du pied ne lui sont plus utiles, qu’il n’y a plus rien à en tirer, elle lâche l’affaire et part pour de nouvelles aventures, tout simplement.

Un état des lieux qui s’avère encore pire si l’on croit au déterminisme, car alors, là, tout est écrit d’avance.

Bon, pour finir, on pourra toujours arguer que tout ce qui précède n’est que fariboles, élucubrations et visions d’illuminé ou considérations plus ou moins philosophiques ou erratiques résultant de divers conditionnements et, de fait, ce ne sera peut-être pas faux car on ne peut jamais exclure du scénario la programmation que nous avons tous subie, du seul fait de l’être naissant, vivant et fonctionnant dans un système pré-déterminé, ce que nous sommes tous, que nous le voulions ou non.

Et, à ce stade, qui peut affirmer où se situe la vérité ?

Il faut assurément sortir des sentiers battus et rebattus, sans assurance de résultat aucune.

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Il y a surtout, chez Kafka, une intelligence prodigieuse des modes d’existence sociale et politique. Son oeuvre peut servir à critiquer le capitalisme, mais aussi bien être utilisée comme un moyen d’y voir clair dans la terreur totalitaire. Elle peut fonctionner comme un mode d’émancipation.

Frédérique Leichter-Flack

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Je suis conscient d’avoir effleuré ou abordé un grand nombre de sujets qui mériteraient de plus amples approfondissements et réflexions.

Mais, dans le contexte incertain qui est actuellement le nôtre, intervient également fortement le phénomène de représentation, aux multiples racines et influences, que j’ai évoqué plus haut, un bien trop vaste et insondable débat.

Et puis, une idée en appelant une autre, en tant qu’écrivaillon occasionnel, on se retrouve vite plongé malgré soi dans un univers kafkaïen sans fin et il est vraiment préférable de savoir couper court, sous peine de migraine assurée – en fait d’univers kafkaïen, c’est rien de le dire, autre pléonasme, que nous sommes en plein dedans jusqu’au cou…

Et même jusqu’aux yeux, vu l’incroyable et inédite censure actuelle !

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Milan Kundera disait des personnages de Kafka qu’ils sont « enfermés dans les entrailles de la blague ». Le comique, c’est drôle de l’extérieur. Quand on est à l’intérieur, on a du mal à en rire. Ce que peut nous aider à faire l’oeuvre de Kafka, c’est à regarder les choses de l’extérieur, pour que cette perception du comique devienne un ressort d’émancipation, afin de sortir du labyrinthe, de se projeter au-dessus, à ne pas être enfermé dans l’angoisse, à échapper au cauchemar. C’est à ça que sert l’usage de l’adjectif « kafkaïen ».

Frédérique Leichter-Flack

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Vous reconnaîtrez néanmoins qu’il est bien difficile, pour le commun des mortels, de s’échapper, sinon par le rêve ou l’esprit, de ce qu’on nomme maintenant la matrice artificielle, la 3D, l’incarnation dans la matière d’un espace/temps qui semble décidément bien limité.

Nonobstant, on ne peut nier qu’il y a, universellement, un appel, un attrait, une soif plus ou moins incommensurable de vérité et de connaissance… il y a là un évident phénomène, un désir d’évasion, un souhait fort, une volonté puissante et inexpliquée de libération et de transcendance.. toutes aspirations sciemment et doctement muselées à travers les âges – l’histoire nous enseigne de façon fort précise que des forces occultes se sont toujours opposées à l’émancipation de l’être -, néanmoins toujours actives, ainsi que l’est l’énergie de vie elle-même, que nul ne peut éradiquer car, tel le phénix, elle ne cesse et ne cessera jamais de renaître de ses cendres !

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Les personnages de Kafka ne se découragent pas, ne désespèrent pas, ne dépriment pas. Ils restent stables, entiers, ont une force d’âme absolument sidérante dans cette expérience épouvantable qu’ils traversent.

Frédérique Leichter-Flack

Vu ici



 
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